Publisher's Synopsis
" La science moderne a coutume de placer en tête de ses plus beaux titres de gloire sa constitution même comme science. Les anciens, à l'en croire, eurent des connaissances, mais pas de véritables sciences; ils avaient la curiosité plutôt que l'esprit scientifique. Aussi, ce que la science moderne vante par-dessus tout, c'est sa législation. Elle y tient plus encore qu'à ses conquêtes. Après avoir purgé ses domaines si longtemps usurpés, son principal souci est de veiller à ce que désormais il ne s'y introduise rien de suspect; et, sur ce point, elle se flatte d'avoir perfectionné sa police intérieure, comme on a fait celle des villes. On cite comme un des premiers et des plus heureux résultats de cette réforme, l'abolition d'une classe entière de pseudo-sciences et d'arts chimériques correspondants qui occupèrent pendant des siècles dans l'arbre encyclopédique la place des connaissances réelles et des arts utiles. Parmi ces sciences, il suffit de rappeler l'astrologie, la magie, la théurgie, l'alchimie, la cabale..."