Publisher's Synopsis
Entrevue inédite avec les pétitionnaires du territoire sous tutelle du Cameroun sous administration française. Compte rendu de la séance du mercredi 17 décembre 1952, à 10 h. 30, au siège permanent, New-York et présidée par M. Rodolfo Munoz (Argentine). En présence de M. Monoz, toujours en vie à Buenos-Aires (113 ans), le nationaliste camerounais croise le fer avec, entre autres, l'ambassadeur et écrivain belge Pierre Ryckmans, l'ambassadeur dominicain Enrique de Marchena y Dujarric, le Canadien McInnis, l'Australien de Devonport Roy Albert Peachey... Le Camerounais compte quelques soutiens; en face, il y a des soutiens du colon français chez les représentants de l'Occident. On y remarque d'anciennnes gloires des lettres ou de la diplomatie internationale comme le Mexicain Carlos Peon Del Valle ou le Brésilien de Rio Carlos Calero Rodrigues.Comme à son habitude, le colon français s'assure de contredire, partout, le nationaliste camerounais par un nègre évolué, un compatriote aux ordres, en l'espèce Charles Okala, secrétaire général de l'Union sociale camerounaise (USC), futur Parti Socialiste Camerounais (PSC). L'avocat du colonat est le prochain vice-président du Mouvement socialiste africain es qualité de membre de l'Assemblée Représentative du Cameroun. Il intervient d'ailleurs à l'ONU où il porte la voix de la France en son portefeuille de membre du Sénat français (1947-1955).